750 grammes
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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 16:50

Une envie de torpiller votre taux de cholestérol ? Avec une recette malheureusement uniquement réalisable dans la région Tourangelle.  Dommage pour ceux qui nous lisent à Seattle, ça m’étonnerait qu’il trouve de la rillette et des rillons dans le Wallmarket et même chez Trader Joe...


Cette spécialité, je l’ai redécouverte en feuilletant un grimoire de 1980 (bien avant internet, ça s’appelait un livre). C’est la quiche à la Tourangelle que je n’avais réalisée qu’une fois lors d’une visite d’amis lorrains (pour ne pas les traumatiser avec un changement culinaire trop brutal hinhinhin...)


Pour cette ripaille il vous faut :

 








1 pâte feuilletée

150 à 200 gr de rillettes de Tours (impérativement ! Tout d’abord parce qu’elle est moins grasse que celles du Mans parce que cuite plus longtemps - ayé, j’en entends qui couinent déjà...)

2 gros ou 3 petits rillons pas trop gras

2 oeufs entiers

2 cuillères de crème fraîche

1 petit verre de lait

du poivre

une bonne cuillère à soupe de persil ciselé



Etalez votre pâte feuilletée dans un moule à tarte (laissez le papier sulfurisé, ça facilite le démoulage, mais découpez le surplus de pâte).


Etalez la rillette dans le fond de tarte (mettez-y les doigts et terminez avec le dos d’une fourchette pour ne pas déchirer la pâte). Découpez les rillons en lardons, en prenant soin d’enlever le surplus de gras, de couenne et de p’tits nonos.


Mélangez les oeufs, la crème fraîche, le lait et le poivre en battant bien avec une fourchette. Ajoutez les rillons découpés à la préparation et versez tout sur le fond de tarte. Arroser copieusement de persil et au four thermostat 6/7 pendant 35 à 40 minutes.



Cette quiche se déguste tiède avec une salade (perso c’était des épinards frais) et pour rester dans le terroir, sortez une bouteille de Saint Nicolas de Bourgueuil, ça ne gâchera pas !  Pantagruéliquement vôtre...

épine noire 

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commentaires

G
Au risque de re-provoquer une nouvelle guerre intercommunale avec les Sarthois pour de la cochonaille (ça nous changerait des tueries Picrocholines à propos de fouaces), j'avoue avoir commis une grave faute (de goût) en évoquant les "rillettes du Mans". Tout le monde sait que seules les "rillettes de Tours" restent digne des gourmets... mais... eeeuuuhhh... comment direeeeeuuh... (pa de fôte au mot "share")...
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É
Heu... bonne chère m'dame Gabare... sinon ça fait partie des 7 péchés capitaux (nan pas la gourmandise, l'autre... pour rester dans la cochonne...aille). J'te reconnais bien là !
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G
Faut assumer la quiche tourangelle ! Nous sommes des rabelaisiens, pas des chipoteurs anorexiques au régime maigre ! Nous aimons la bonne chair, les bons vins et les calories qui régalent. Nos bonheurs sont multiples. Nous dégustons avec le même plaisir les mets raffinés et subtils d'une fourchette délicate de gourmet, que les réjouissantes saveurs qui gloutonnent et colmattent les plus gros appétits gourmands... (nb : les rillettes du mans, oubliez ! les meilleures sont celles de Tours).
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É
Je confirme : ce n'est pas un plat de mauviette ! 
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T
J'ai exactement la même recette que toi. Mais il faut bien avouer que c'est quand même assez lourd à digérer, même si on l'accompagne d'une salade verte !
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