20 décembre 2008
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suivi de “gros sur la patate” et non pas “roi des forêts”...
Voici une recette d’une simplicitude et surtout très raffinée qui officie sur les tables de fêtes (chez moi) : le lapin au Vouvray.
C’est une recette du feu restaurant “le Lyonnais” (qui se trouvait rue nationale à Tours, en place et lieu de la Taverne). C’est vous dire la classe du plat ! A l’époque avant de passer à table au restaurant, on patientait dans leur bar anglais “Le Chistopher” au rez-de-chaussée où j’ai même égaré une boucle d’oreille tellement le canapé chesterfield était confortable (et la vodka-lime pas dégueu !).
Pour en revenir au lapin au Vouvray, le gros avantage c’est que l’on passe la soirée à table avec ses invités et non pas dans sa cuisine à jongler avec ses casserolles pendant que les autres rigolent. Mais vous faites ce que vous voulez...
Pour 4/5 personnes
1 beau lapin coupé en morceaux
1 bouteille de Vouvray plat (non pétillant) sec ou demi-sec
2 oignons
3 carottes
une cuillère à soupe rase de gros sel gris de Guérande
Un gros pot de crème fraîche (50 cl)
Poivre
Mettez le lapin dans un grand saladier, versez la totalité de la bouteille de Vouvray (et oui dommage...), le sel puis les oignons émincés et les carottes épluchées en lanières avec l’épluche-légumes. Mélangez tout ça et recouvrez d’un linge.
Laissez le lapinos dans cette position pendant 24 heures.
Le lendemain dans une cocotte, faites revenir les morceaux de lapin égouttés dans un mélange beurre/huile. Et versez la totalité de la marinade dans la cocotte. Faites mitonner, mitonner, mijotez, cuire et recuire à feu couvert et doux. Je procède en plusieurs fois : à raison d’une heure par-ci et par-là en mélangeant. Pas loin de 3 heures en tout...
Lorsque il ne reste plus qu’un tiers de la marinade, on peut dire que le lapin est cuit et avant un dernier coup de chauffe pour le servir, versez le pot de crème fraîche et poivrez. Goûtez, rectifier l’assaisonnement, mélanger bien (de toutes façons à ce stade c’est pratiquement de l’effilochée de lapin).
Et pour accompagner ce plat très parfumé, l’accompagnement doit être neutre et pour cela je vous livre la recette de :
Gros (sel) sur la patate
1 grosse pomme de terre par personne
du gros sel gris de Guérande
Lavez les pommes de terre, ne les épluchez pas. Coupez-les en deux dans le sens de la longueur, puis frottez les (côté pulpe) avec du gros sel de Guérande. Eliminez le surplus de sel. Mettez-les au four (6) pendant une heure. Quand une peau dorée s’est formée à la surface, c’est que c’est prêt !
Un conseil : enfournez les pommes de terre au moment de l’apéritif, elle seront à point pour servir avec le lapin.
Verdict : la viande de lapin étant très fine, a absorbé tous les arômes du Vouvray, la sauce crémeuse mais légère qui l’enrobe est un ravissement pour tous les palais. Bref c’est une tuerie, ce lapin au Vouvray !
Epine noire
Voici une recette d’une simplicitude et surtout très raffinée qui officie sur les tables de fêtes (chez moi) : le lapin au Vouvray.
C’est une recette du feu restaurant “le Lyonnais” (qui se trouvait rue nationale à Tours, en place et lieu de la Taverne). C’est vous dire la classe du plat ! A l’époque avant de passer à table au restaurant, on patientait dans leur bar anglais “Le Chistopher” au rez-de-chaussée où j’ai même égaré une boucle d’oreille tellement le canapé chesterfield était confortable (et la vodka-lime pas dégueu !).
Pour en revenir au lapin au Vouvray, le gros avantage c’est que l’on passe la soirée à table avec ses invités et non pas dans sa cuisine à jongler avec ses casserolles pendant que les autres rigolent. Mais vous faites ce que vous voulez...
Pour 4/5 personnes
1 beau lapin coupé en morceaux
1 bouteille de Vouvray plat (non pétillant) sec ou demi-sec
2 oignons
3 carottes
une cuillère à soupe rase de gros sel gris de Guérande
Un gros pot de crème fraîche (50 cl)
Poivre
Mettez le lapin dans un grand saladier, versez la totalité de la bouteille de Vouvray (et oui dommage...), le sel puis les oignons émincés et les carottes épluchées en lanières avec l’épluche-légumes. Mélangez tout ça et recouvrez d’un linge.
Laissez le lapinos dans cette position pendant 24 heures.
Le lendemain dans une cocotte, faites revenir les morceaux de lapin égouttés dans un mélange beurre/huile. Et versez la totalité de la marinade dans la cocotte. Faites mitonner, mitonner, mijotez, cuire et recuire à feu couvert et doux. Je procède en plusieurs fois : à raison d’une heure par-ci et par-là en mélangeant. Pas loin de 3 heures en tout...
Lorsque il ne reste plus qu’un tiers de la marinade, on peut dire que le lapin est cuit et avant un dernier coup de chauffe pour le servir, versez le pot de crème fraîche et poivrez. Goûtez, rectifier l’assaisonnement, mélanger bien (de toutes façons à ce stade c’est pratiquement de l’effilochée de lapin).
Et pour accompagner ce plat très parfumé, l’accompagnement doit être neutre et pour cela je vous livre la recette de :
Gros (sel) sur la patate
1 grosse pomme de terre par personne
du gros sel gris de Guérande
Lavez les pommes de terre, ne les épluchez pas. Coupez-les en deux dans le sens de la longueur, puis frottez les (côté pulpe) avec du gros sel de Guérande. Eliminez le surplus de sel. Mettez-les au four (6) pendant une heure. Quand une peau dorée s’est formée à la surface, c’est que c’est prêt !
Un conseil : enfournez les pommes de terre au moment de l’apéritif, elle seront à point pour servir avec le lapin.
Verdict : la viande de lapin étant très fine, a absorbé tous les arômes du Vouvray, la sauce crémeuse mais légère qui l’enrobe est un ravissement pour tous les palais. Bref c’est une tuerie, ce lapin au Vouvray !
Epine noire